Webdiffusion de contenu vidéo francophone – Défi 2017

La présente ne se veut pas une vérité, mais bien une réflection lancé à la mer.  Le système actuel est arrivé à un point de rupture avec les habitudes des consommateurs de contenu.

 

La technologie plutôt que la génération du consommateur est à la source de ce changement d’habitude de consommation. C’est juste que la nouvelle génération de consommateur est plus près des nouvelles technologies que les plus vieux.  Mais que l’on soit assurée que les plus vieux qui auront une façon simple d’utiliser la technologie en seront ravit.

 

Les différentes langues qui se parlent sur notre terre sont dispersées sur plusieurs continents et par le fait même dans différents pays. Des oeuvres audio et vidéo sont réalisées et restent trop souvent, trop longtemps dans le giron de diffuseurs qui achètent les droits de diffusion pour un pays et freine ainsi la diffusion naturelle vers l’ensemble des auditeurs potentiels.

 

Les migrations font en sorte que les auditeurs potentiels se retrouvent un peu partout au monde.

 

Cette situation entraine la création d’un système parallèle de diffusion des œuvres qui ne respecte pas les droits des créateurs. Ainsi privé de leur dû, il est difficile de réinjecter de l’argent pour créer d’autres œuvres.

 

Le modèle Netflix sert assez bien les œuvres anglophones, mais moins bien les autres cultures.

 

Le modèle Club Illico au Québec ainsi que ici.tou.tv extra est intéressant pour la culture francophone, mais à mon point de vue, il est pour le moins discutable de devoir payer pour voir des œuvres qui ont déjà reçu un financement public important.

 

Le gros problème pour le consommateur qui veut consommer de façon légale est de devoir être abonné à une panoplie de service payant afin d’avoir accès à une offre complète.

 

  • Service de câblodistribution
  • Ici.tou.tv extra
  • club illico ou craveTV
  • Netflix

Ce modèle est voué à l’échec, les gens vont se tourner vers des services gratuits qui ne respectent pas les droits des créateurs.

 

Le contrôle de la diffusion des œuvres par géolocalisation n’est pas souhaitable, car on l’a vu avec Netflix, il fût possible de modifier les DNS pour accéder le contenu destiné à d’autres pays. Les proxy etc.. Chaque nouveau blocage va entrainer la création de contremesures des consommateurs.

 

Les gens veulent voir le contenu qu’il souhaite dans la langue de leur choix et qui origine du pays de leur choix.

 

Les solutions :

 

Un centre collaboratif big data idéalement mondial, mais au minimum canadien. Tous les producteurs de contenu qui détiennent les droits d’une œuvre les y déposent. Les consommateurs via un abonnement (gratuit/payant) un peu comme ici.tou.tv peuvent visionner le contenu de leur choix.

 

Une plateforme qui encourage tous les systèmes d’exploitation c’est à dire, Linux, Windows, Apple, iOS, Android, etc. (HTML5 et surtout pas de systèmes propriétaires qui engageraient des frais de licences) afin de maintenir les coûts au plus bas pour les résidants de pays avec une économie moins riche.

 

Exit les diffuseurs. Les redevances par visionnements sont remises aux producteurs afin de réinjecter l’argent dans une nouvelle œuvre. Une partie de l’abonnement va au financement de centre big data pour supporter l’infrastructure de streaming.

 

Bon ça reste à valider, mais le statu quo ne me semble pas plus viable alors il faut innover.

 

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