Le nuage d’argent

Cloud computing… L’informatique dans les nuages.  Encore une invention de l’industrie pour créer de nouveau revenu.  On peut bien poser la question, pourquoi les ports 80 sont bloqué vers les usagers résidentiels.  Il y a des pratiques mise en place pour volontairement créer une industrie d’hébergeur.  Je ne comprend pas pourquoi les FAI embarquent dans ça.  Lorsque l’on sait comment il est simple de faire du web, cette situation est irritante.

 

Les Applications dans les nuages:

Lorsque l’on parle d’applications c’est bien pour les mises à jours j’en conviens, mais il faut être constamment branché pour pouvoir utiliser son ordinateur.  Il n’y a plus d’autonomie.

C’est là que je décroche,  il faut un abonnement cellulaire de données (- données pour + $) pour chaque personne dans la maison qui a un téléphone intelligent, un ADSL à la maison pour le vrai haute-vitesse avec beaucoup de transfert de données à un prix plus raisonnable.  À quand un abonnement familiale multi-appareils combinés.

 

Pour les données:

Chaque personne pourrai simplement avoir son serveur web sur une petite unité pour les besoins personnels (billet, webdav, SSH, proxy, ftp, etc…).  Ainsi pas besoin de nuage coûteux pour entreposer ses données et y avoir accès à distance, pas d’abonnement à un hébergeur.  De nos jours, il est maintenant simple d’avoir un disque raid 1 (miroir) intégré dans un N.A.S. (Network Attach Storage).  Bien souvent les NAS possèdent des fonctions de serveurs (upnp-dlna, ftp, samba, impression, squeezeboxserver etc…)  Il serait simple d’ajouter un serveur web à cette petite boîte.

Les performances ne seront pas du tonnerre, mais au moins les données sont chez-soi pas à la merci du Patriot Act qui assujettisse les données hébergé chez les fournisseurs américains (amazon, microsoft etc …).

Pour la protection des données, un disques externe configuré en raid 1 branché en usb ou eSata sur son NAS.  Il est alors aisé de le prendre avec soi lors de déplacement prolongé  (peur du feu, vol).  Pourquoi ne pas intégrer un logiciel de sauvegarde des différences en temps réel (rsync) vers un nuage distant de la famille ou au travail.

Imaginé ma collection de musique FLAC (Free lossless Audio Codec) de 500 go en écoute à la maison via le nuage (je dépasserai très rapidement ma limite).  Les données doivent rester locale.  J’ai 2 térabytes de données.  Vous imaginez le coût d’un entreposage dans les nuages.

Si l’industrie remporte son parie alors j’espère que des considérations pour les clients résidentiels seront prisent en compte.

Je vis au Québec, un endroit rêvé pour installer des fermes de serveurs pour faire un nuage québécois.  L’électricité n’est pas chère et 6 mois par année, nous n’avons pas besoin de climatiser puisqu’il fait trop froid dehors.  Cela pourrait être un compromis plus acceptable mais pas gratuit pour l’usager résidentiel.

Vive le ciel bleu sans nuages, je lance cette bouteille à la mer.

 

Jean Lafontaine

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